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Théâtre Roquille

Correspondance de Gaston Chaissac publiée en 1951 dans le livre Hippobosque au Bocage.

Le bocage dans lequel se rit l’Hippobosque est le bocage vendéen où a vécu et travaillé Gaston Chaissac.

 

Gaston Chaissac, cordonnier, peintre, écrivain, un peu musicien… avécudanslebocagevendéen, né en 1910, mort en 1964. Pour peindre, il se sert d’épluchures et d’objets empruntés à la vie quotidienne.

Des lettres savoureuses, drôles et rustiques à Dubuffet, Paulan, Queneau, Gallimard…

 

«Voici Chaissac et ses tours. Ses stupéfiants tours. Le roi des déconcertants! Le prince! Le numéro un! Pas un qui me coupe le souffle comme celui-là!» Jean Dubuffet

 

Où il est question autant de l’intime de la créativité quand Chaissac nous livre ses secrets de peinture que quand il lâche des éclats de voix vifs, incisifs, sur le monde en général et l’intelligentsia : «Ce que Van Gogh aurait dû peindre, c’est des charcutiers épluchant des oignons.»

 

«Emile Zola disait son regret de voir Cézanne ne pas être devenu un grand peintre et cela doit nous mettre en garde contre l’opinion des écrivains car ça prouve bien qu’ils sont loin d’être infaillibles.»

 

Durée 1 heure.

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Photos : Bernard Renoux, Gilles Rammantt

L’intégralité de ce spectacle sur : https://youtu.be/sgeyTB6wv3Q http://www.arts-spectacles.com/Festival-d-Avignon-Off-2015-J-en-reste-Sardine--par-Pierre-Blumberg-salle-Roquille-a-13ha11085.html

« Il y a dans le "Off", comme ça, des petites perles qu'il faut savoir aller découvrir:
Allez voir / écouter Pierre Blumberg à la salle Roquille : il dit, déclame, récite, lit, vit des textes de Gaston Chaissac, et notamment des lettres à ses amis peintres ou écrivains. La pureté du style, la poésie, l'humour, l'auto-dérision, la causticité de ces textes sont un pur régal bien servi par la voix unique de Pierre Blumberg.»
C'est tous les jours à la Salle Roquille, à 13h.
Bernard Renoux.

Avignon 2015 : le spectacle avec le meilleur bouche à oreille ; France Culture
Jean-Paul PAILLET 20.07.2015
Oui, sans doute... Le téléphone arabe fonctionne. Il fonctionne d'autant plus que les médias s'en mêlent... Alors viennent-ils à posteriori les médias, ou relèvent-ils l'événement avant même qu'il prenne consistance dans les bouches et les oreilles ?
Parce que là pour ignorer le phénomène il va falloir être manchot !
De passage à Avignon j'ai assisté au spectacle que donne Pierre BLUMBERG à la salle Roquille. Ce monsieur s'est emparé de lettres et de réflexions de Gaston CHAISSAC, c'est à savourer. Et les traits du père Gaston, dans la bouche du père Blum, c'est croustillant d'actualité... Ah ! L'académisme des académiciens ! Si c'est pas fayot ça Madame ! C'est d'la peinture...ou d'l'épluchure au fond dubuffet...

J'ai enfin réussi à voir ce spectacle. Pierre Blumberg avait présenté il y a quelques mois à la

Maison Jean Vilar une lecture de ces correspondances pétillantes. Désormais, subtilement mis en scène, Pierre Blumberg devient complice de Gaston Chaissac et porte son humour, sa pertinence et son bon sens provocateur en ciselant son interprétation. Une découverte passionnante de "l'intimité épistolaire" de cet artiste avec ses contemporains et pairs. Gourmand.

Frédéric Tort

"Je l'ai vu, textes improbables, mais spectacle magnifique"!

« Me suis régalé »

Un petit bijou de la littérature épistolaire (puisqu'il s'agit de lettres) mais pas que, publié dans "Hippobosque au Bocage" (Gallimard, 1951) : lettres de Gaston Chaissac, peintre, poète et écrivain terrien, à Dubuffet, Paulhan, Gallimard, Queneau et d'autres, traitant de sa créativité mais aussi d'un étonnant (et argumenté) sens critique !

Pierre BLUMBERG nous restitue si bien par ses "dictures" tout l'esprit, la précision, l'humour et la clairvoyance de Chaissac que l'on croirait voir l'auteur réfléchir, soliloquer, écrire, (se) convaincre, etc.
Un petite heure passionnante qui nous fait découvrir un artiste rare, à (re)découvrir, qu'il ne faudrait plus oublier !

revue-spectacles.com 24/07/15 Jean Yves Bertrand.

Vidéo : Jérôme Blumberg 

Durée de la vidéo : 57 mn 06 s

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